samedi 1 décembre 2012

Barnes Foundation

Un dimanche, mon oncle et moi sommes allés à Philadelphie. Je n'ai pas vu grand chose de la ville, par contre, j'ai visité La Barnes Foundation.

Pour la petite histoire, Barnes était un homme qui avait fait fortune et qui collectionnait des oeuvres d'art, notamment de nombreux tableaux français. Et quand je dis nombreux, je pèse mes mots puisqu'il a fait l'acquisition de 181 Renoir. Et ça, c'est que les Renoir, parce qu'il a en plus des peintures de Cézanne, de Matisse, de Modigliani, de Picasso...

Il a exposé ces peintures dans sa villa qui se situait dans la banlieue de Philadelphie. Il a agencé ces oeuvres d'art avec des masques africains, des objets de ferronerie, du mobilier... Ce qui donne des salles comme ça:


La photo n'est pas de moi, merci Google

...ou comme ça:


Re-merci Google



Il avait fait un testament très strict stipulant que rien ne devait être bougé. Mais la fondation a obtenu l'autorisation des tribunaux de violer ledit testament en déplaçant toute la collection dans la ville de Philadelphie. Par contre, la villa a été reconstruite à l'intérieur du musée, ce qui a permis de laisser en effet chaque objet à sa place.
...à quelques kilomètres près.

Donc voilà, en conclusion, j'ai adoré visiter ce musée qui, en plus de proposer des tableaux qui m'ont plu, est organisé de manière complètement intuitive. C'est inattendu et, de cette manière, chaque salle devient elle-même une oeuvre d'art, avec son agencement d'objets à première vue hétéroclites (ok, j'avoue, j'ai d'abord tapé "éthéroclyte").
Et c'est justement un autre intérêt du musée: essayer de trouver des liens, de couleur ou de forme, par exemple, entre les oeuvres. Chaque visiteur peut applique sa propre logique et tenter d'expliquer pourquoi tel meuble est placé sous tel tableau, et cet apsect-là du musée donne encore un côté ludique à la visite.

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