dimanche 17 février 2013

Ciudad Mágica

Après avoir fait mes adieux déchirants à Córdoba puis quitté Tucumán peu de jours après, je me retrouve à Buenos Aires. Retrouve, oui, puisque j'y avais déjà passé mon premier week-end argentin. J'ai donc le sentiment que la boucle est bouclée. Bien sûr, il me reste quelques jours à visiter la capitale, et je compte bien en profiter. N'empêche, ça sent méchamment la fin. Et quand, hier, en marchant au soleil en short/T-shirt, j'ai réalisé qu'une semaine plus tard, je serais en Suisse... Eh bien je peux vous dire que ça m'a fait bizarre.
Parce que forcément, après 3 mois, je me suis habituée à un tas de choses: aux empanadas, au Fernet, à la chaleur, à la buena onda, aux automobilistes qui considèrent qu'un feu rouge n'est qu'une indication optionnelle, aux repas décalés, au mate, à l'espagnol, à Nene Malo...
On me dira que je n'ai pas à me plaindre, puisque je fais route ensuite vers l'Australie. Alors on est d'accord, je ne suis pas une pauvre petite chose. Toutefois, je n'en démords pas: l'Argentine me manquera. Pour preuve, je ne suis même pas encore partie que je songe déjà à revenir. Pour visiter d'autres provinces, faire un bisou à ma famille argentine ou encore danser avec mes amis cordobésiens. (il va vraiment falloir que je vérifie si cet adjectif existe...)
Mais pour l'heure, comme je l'ai mentionné plus haut, je visite Buenos Aires qui, comme toute capitale, est grande (ok, Berne n'est pas grande), grouillante de gens à toute heure du jour ou de la nuit (ok, Berne n'est pas grouillante) et propose un sacré paquet d'activités culturelo-touristico-sportives, selon les goûts de chacun.
J'avais déjà eu l'occasion de visiter La Boca. C'est un lieu assez particulier puisqu'on y trouve réunis un stade de foot, un port insalubre et un quartier archi-touristique qui réunit tout ce qu'il peut de restaurants, de maisons colorées et de danseurs de tango (quand je vous disais que ça sentait l'attrape-touriste...).
Je vous fais bientôt un article sur mes aventures dans la ciudad mágica, juste le temps de visiter un peu plus, histoire d'avoir de la matière. Mais je peux déjà vous dire qu'il y sera notamment question de San Telmo, un des plus vieux quartier de la ville!
 
 
 
Les fameux adieux déchirants, au terminal de Córdoba.

vendredi 8 février 2013

Córdoba, ou la philosophie du YOLO

Holà muchachos!
Voilà des lustres que vous n'avez plus eu droit à un doux billet de ma part, mais j'ai des excuses. Mauvaises, certes, mais excuses quand même. Je vais donc essayer de me remettre à la rédaction de ce blog, avec probablement plus de texte et moins de photos.

Donc, comme mon titre le suggère subtilement, je me trouve actuellement à Córdoba. Córdoba, c'est un peu comme Genève, c'est le nom d'une province et aussi de la capitale de la province. Mais la ressemblance s'arrête là. Parce qu'à Córdoba, on a le droit de faire la fête. (Subtil clin d'œil à l'actualité genevoise, hohoho)

Compte tenu de l'activité nocturne de la cité, je suis officiellement passée dans le clan des vampires, ces êtres qui vivent la nuit et dorment le jour.
Mes vampires-meetings se déroulent toujours en compagnie de ma fidèle associée, Ann, avec qui je sillonne les bars et éventuellement les "boliche" (boîtes, vous l'aurez compris). Pour nous aider dans notre difficile tâche, nous nous sommes entourées des meilleurs éléments de la ville, à savoir les étudiants en échange, les étudiants qui reviennent d'un échange ainsi que ceux qui auraient voulu faire un échange. Notre compagnie est donc constituée de toute une tripotée de Nord-Américains, d'Allemands ainsi qu'un Autrichien. Sans compter les Argentins, évidemment.
Si vous voulez une description plus détaillée de ce à quoi peut ressembler un samedi soir en territoire cordobésien (?), je vous invite à lire l'article rédigé (en anglais) par mon ami Tyler, fêtard qui nous vient tout droit de Caroline du Sud. Et si vous ne voulez pas savoir, lisez-le quand même, c'est hilarant.

Ainsi, après le samedi soir que vous a conté Tyler, je me suis retrouvée, tout comme lui, à aller à la montagne avec l'oncle et la tante d'Ann. Inutile de dire que malgré toute ma bonne volonté, mes interactions avec le monde extérieur étaient passablement laconiques.
Malgré tout, nous sommes allés dans une espèce de village allemand à la Disneyland (Villa General Belgrano) qui a visiblement subi les caprices d'une faille spacio-temporelle et s'est retrouvé dans les montagnes argentines. On peut donc manger des spätzlis accompagnés d'un weisswurst tout en écoutant de l'accordéon, puis aller acheter des chopes de bières flanquées de l'écusson d'Interlaken. En plein milieu de l'Argentine. Narmol.

Il y a même une Oktoberfest, c'est dire...

Je pense qu'il est inutile de préciser que je passe du bon temps ici...
Allez hop!, une petite chanson pour vous mettre dans l'ambiance: Soy Cordobes!


Le fameux samedi soir. Vous pouvez jouer à "cherchez la Suissesse", ou encore  à "cherchez le mec chelou avec un rouleau à pâtisserie".