J'avais envie de faire un article un peu différent de ceux que j'ai écrit jusqu'à maintenant. Dans le dernier, je vous avais montré une pub un peu délirante. Il en passe beaucoup à la télévision, pour mon plus grand bonheur (et celui de ma famille d'accueil, qui se marre en me voyant rire bêtement devant quelque chose qui ne leur paraît pas si amusant. Il faut dire que je suis bon public). Ainsi, après cette publicité, j'avais envie de partager avec vous une plus grande part de ce qu'on peut trouver comme divertissement au Japon.
Cela fait donc plusieurs jours que je me bats avec Google et YouTube pour trouver des titres de chanson à vous faire écouter. Comment ça me battre? Eh oui, je dois écrire trois au quatre fois le nom du groupe et de la chanson pour trouver quelques chose (ou faire chou blanc, ça dépend des fois): -en alphabet latin -en hiragana (un des syllabaire japonais, il ressemble à ça: こんにちは) -en katakana (l'autre syllabaire, celui pour les mots d'origine étrangère: アイスクリーム, par exemple, parce que ce serait trop facile si le titre anglais de la chanson était écrit avec l'alphabet latin, hum hum...) -et même parfois des kanjis (les idéogrammes importés de Chine, comme ceux-là: 日本)
Autant vous dire que je me suis amusée.
Mais maintenant que je vous ai dégoté quelques titres, place à la musique! (Ne vous sentez pas obligés d'écouter jusqu'au bout, j'ai sélectionné des morceaux connus et/ou actuels, ça ne veut pas dire qu'ils sont bien. Mais ils ont quand même le bout goût d'être entraînants)
Je commence avec du lourd: les AKB48. C'est un groupe de 48 (!!) petites Japonaises qui sont, comme par hasard, toutes plus mignonnes les unes que les autres. Leurs chansons sont assez niaises (soyons honnêtes) mais plutôt entraînantes, et restent dans la tête.
ヘビーローテーション ("Heavy Rotation", voilà, quand je vous parlais de titres en anglais "traduits" en katakana...)
Sayonara Crawl ( さよならクロール ) là, vous avez "sayonara" écrit en hiragana, puisque c'est un mot japonais, et "crawl" en katakana, puisque c'est un mot anglais. Si vous ne comprenez rien, pas de problème, écoutez simplement la chanson. (si vous souhaitez vous épargner l'intro, allez directement a 00:50) Il s' agit de leur dernier single, numéro 1 cette semaine du top Oricon hebdomadaire pour les singles (en gros, ca veut dire qu'elles s'en mettent plein les poches).
En restant dans la catégorie des filles mignonnes qui vendent des CDs à la pelle, je vous présente maintenant Kyary Pamyu Pamyu. Entraînez-vous à prononcer son nom. Quand vous y arriverez, vous pourrez briller en société.
En parlant de mots rigolos, je conseille également un entraînement intensif pour la prononciation de "Eyjafjallajökull"(mais si, vous vous souvenez, le gros méchant volcan islandais...). Ça ne sert absolument à rien, vous aurez trois ans de retard sur l'actualité, mais au moins, vous saurez dire "Eyjafjallajökull". Allez, essayez encore une fois pour voir!
Kyary Pamyu Pamyu (vous y arrivez maintenant?) est une chanteuse qui fait des chansons un peu bizarres. Vous avez peut-être entendu parler d'elle, puisqu'elle est passée au Petit Journal de Canal+ (lienici, à partir de 12:45)
Là, je vous présente du à-peu-près-soft avec Candy Candy, mais si vous aimez les trucs chelous, écoutez encore Ponponpon ou Invader Invader(visiblement, la demoiselle aime les répétitions).
Maintenant, je passe à un truc que je trouve vraiment sympa. En fait, j'ai découvert cette chanson dans une pub pour shampooing. Visiblement, au Japon, il est obligatoire de citer le titre de la chanson utilisée, ce qui m'arrange bien. Je trouve cette chanson plutôt jolie, et ça change pas mal de ce que je vous ai présenté plus haut.
Je n'arrive pas à poster la vidéo ici, allez savoir pourquoi. Je vous laisse donc la regarder en suivant ce lien.
Allez, on enchaîne avec du rigolo-bizarre, Nameko! Ça rappelle peut-être quelque chose à papa-maman-Louis, puisqu'Emmanuelle m'avait offert une babiole Nameko. Alors là, j'ai de la peine à expliquer l'engouement des jeunes Japonais pour ce personnage. Je suppose que c'est comme Hello Kitty, en pas mignon. En attendant, voici la chanson de Nameko, que je chantonne quand je suis de bonne humeur (c'est ma mère d'accueil qui a remarqué ça).
Alors ça, c'est du archi-connu, des extraits passent tout le temps à la télévision.
Golden Bomber - Memeshikute
Je termine avec du tout vieux que j'aime beaucoup. Vous avez peut-être déjà entendu ce morceau dans le film "La colline aux coquelicots" des studios Ghibli. Apparemment, ça a été un immense tube à sa sortie, en 1961. Il était même populaire au États-Unis, sous le nom de "Sukiyaki" (c'est un plat japonais qui n'a rien à voir avec la chanson, c'est juste pour que ça somme nippon). C'est le morceau japonais qui a obtenu le plus grand succès hors du Japon.
Kyu Sakamoto - 上を向いて歩こう (Ue o muite arukou)
Voilà, j'espère que ma sélection vous aura plu. N'hésitez pas à me dire si vous en voulez plus, ça doit pouvoir se faire, moyennant un peu de recherche de ma part!
Marre de me demander ce sur quoi je pourrais bien écrire, alors je fais un article fourre-tout où je poste des photos et vous fais un petit résumé de mes petites aventures, voilà.
Je suis donc arrivée au Japon le premier avril à l'aéroport de Narita, étant donné que la mortelle que je suis et ne savait pas que ledit aéroport se trouve à une heure de route de Tokyo (yokatta...). J'ai passé une semaine chez ma pote Misaki et sa gentille famille, à baguenauder dans la ville des étoiles pleins les yeux.
Asakusa
Hanami au parc Ueno
Shinjuku
Une semaine plus tard, j'ai pris le shinkansen (oui vous savez, ce train super rapide) jusqu'à Nagoya. Le trajet ne fut pas des plus agréable, puisque j'avais l'impression que mon estomac se trouvait un mètre derrière moi (le train mérite son qualificatif de "super rapide"). Ajoutez à çela la question existentielle de "ma famille d'accueil va-t-elle m'aimer?", et vous avez un aperçu du cocktail spécial shinkansen.
Finalement, tout se passe bien avec ma famille d'accueil (je l'aime, elle m'aime, nous nous aimons, je ne veux pas partir...) et j'ai eu l'occasion de visiter plusieurs villes au Japon, avec ou sans eux.
Aperçu photo:
Kinkakuji, Kyoto
Kiyomizu, Kyoto
Sinon, je vais tous les jours à mon cours de japonais. Je commence enfin à pouvoir aligner quelques mots, ça fait du bien de voir du progrès. Mes camarades de classes sont pour la plupart Vietnamiens. Il y a également 5 Chinoises avec qui je suis pote et encore deux Népalais. Ils sont les seuls à vraiment parler anglais (quoique l'un ne parle pas des masses).
Je vous mets encore une video qui se trouve dans le top 5 de mes pubs japonaises favorites et vous dis à bientôt! (tout est relatif, n'est-ce pas?)
Vous vous en doutiez, vous voilà confortés dans vos soupçons: Il y a bien une suite à nos aventures en Australie.
Ainsi, après avoir passé une nuit à Sydney, nous avons repris la route en direction de Byron Bay. En chemin, nous avons fait halte à Port Macquarie où se trouve un hôpital pour koalas (j'avais passablement tanné Maxence comme quoi je voulais ab-so-lu-ment prendre un koala dans mes bras). J'ai donc enfin pu admirer ces petites boules de poils et m'extasier sur leur aptitude à manger des feuilles d'eucalyptus.
Arrivés à Byron Bay, le constat est terrible, sans appel: les vagues sont trop petites. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous avons quand même sorti les planches de surf et pris quelques vagues. Nous avons passé une semaine dans cette petite ville de hippies. Nos activités principales furent le surf, la lecture, l'écriture de cartes postales et parfois une promenade. Le programme ne fut donc pas très chargé mais après deux semaines de route, ce n'était pas désagréable. Cependant, n'allez pas croire que la semaine fut de tout repos: nous avons quand même réussi à cumuler quelques tuiles. Tout d'abord, le classique des classiques: les phares restés allumés. Nous étions allés squatter les douches d'une auberge et au retour, surprise! Plus de batterie. C'est là que la chance ne nous a pas totalement abandonnés, puisqu'il y avait une petite pente à la sortie du parking. Ainsi, alors que je poussais la voiture dans la pente, Max a passé la première et réussi à faire démarrer le van. Gros soulagement. Nous avons également eu droit au doux réveil à 6 heures du matin par un agent, parce qu'on était stationnés à un endroit interdit. Malgré le plaisir que nous a procuré la rencontre de cet autochtone, le prix nous a paru un peu élevé pour une conversation de quelques minutes seulement. Pour nous consoler, nous sommes donc montés jusqu'au phare de Byron Bay afin de regarder le soleil se lever.
Finalement, nous avons dit adieu à Byron et sommes retournés vers Sydney (oui, on y est souvent passé). Cette fois-ci, nous avons pris le temps de visiter. Etant donné qu'on moment où je vous écris, j'ai quitté l'Australie depuis plus de 3 semaines (ouh la bad girl qui met pas son blog à jour), je ne peux plus trop vous donner des détails. Mais je peux quand même vous raconter que nous avons passé 2 nuits chez Roger, un ami de mon oncle (pas celui chez qui j'étais à Washington, l'autre). Nous avons visité des jolis coins à Katoomba et avons même assisté à un concert! De jolis souvenirs, donc.
Ah, et dernière chose: si vous voulez louer un véhicule en Australie, n'allez pas chez Appolo! Conseil d'ami. Regardez les remarques des autres clients sur internet, vous comprendrez vite ;)
G'day mate!
Me voilà en Australie depuis bientôt deux semaines. Alors, premier constat: l'Australie, c'est grand. Et il y a beaucoup de kangourous morts sur les bords des routes. J'ai un peu plus galéré pour en voir des vivants, mais après six jours de traque intense en terre australe, les bougres ont fini par se laisser observer.
Jusqu'à maintenant, Maxence et moi avons beaucoup roulé. Nous sommes partis de Sydney pour faire route sur Adélaïde. Là, nous sommes allés au WOMADelaide, un festival de musiques du monde. Comme dans tous les festivals de musiques du monde, il y avait des groupes un peu bizarres, comme la dame indienne qui a chanté des vocalises cheloues pendant une heure(ok, je suis une fille pas ouverte d'esprit). Mais on a quand même écouté des trucs sympas, comme Illapu, un groupe de Chiliens et Cat Empire, un groupe australien.
Ensuite, nous sommes partis en direction de Melbourne. En chemin, nous sommes passés par la Great Ocean Road. Il s'agit d'une route qui passe au bord de l'océan (tiens donc) entre Adélaïde et Melbourne. Le début est magnifique. On peut admirer des cailloux dans la mer (des GROS cailloux)toutes les 5 minutes. Et étant donné qu'on y est passé en fin d'après-midi, on a eu droit aux cailloux avec le coucher de soleil itou. Superbe. Par contre, on a eu un peu de mal à trouver un endroit où crecher, mais on est finalement tombés sur un groupe de campeurs (qui se sont avérés être deux Suissesses et un Allemand) qui nous ont emmenés dans un terrain ressemblant furieusement à un jardin. On a donc passé une sympathique soirée (probablement illégale, mais chut!) à discuter avec nos amis du jour.
Le lendemain, la Great Ocean Road s'est avérée être moins "great" que la veille, mais surtout plus du tout "ocean", puisqu'on s'est retrouvé à rouler dans des forêts d'eucalyptus. J'ai désespérément guetté les koalas, mais nada. Ceci dit, c'était très beau, donc je ne me plains pas.
Après quelques centaines de kilomètres, nous sommes arrivés à Melbourne. Nous avons bien galéré avec le van, puisque la plupart des parcomètres ne nous autorisaient pas à rester au même endroit plus d'une heure, voire une demi-heure pour les plus fourbes. Nous avons donc expérimenté les joies des allers-retours pour déplacer le van. Mais à part ce désagrément technique, la ville nous a beaucoup plu. Nous nous sommes promenés au centre avant d'aller manger un sandwich aux Flagstaff Gardens. Ensuite, nous avons jeté un œil à la bibliothèque avant de visiter le NGV (National Gallery of Victoria). Il s'agit d'un musée fort sympathique qui a le bon goût d'être gratuit.
Finalement, nous sommes allés à St Kilda où nous avons admiré des kitesurfeurs et des petits manchots en sirotant un thé/chocolat glacé.
Le lendemain, nous sommes allés au Queen Victoria Market avant de nous promener au centre.
Finalement, nous avons fait route vers Sydney en fin d'après-midi.
Tetes de vainqueurs au depart de Sydney, c'est parti pour l'aventure!
Après être restée environ 3 mois en Argentine, voilà ce que j'y ai appris:
- à parler espagnol
- à préparer le maté
- à aimer le Fernet (Au début, le Fernet Branca avait un goût de médicament, qui a mystérieusement disparu par la suite, allez savoir comment...)
- à faire la fête jusqu'à 7 heures du matin
- pleins d'insultes en espagnol
- que les normes de politesse et de respect changent suivant les pays. On a beau le savoir, il y a des trucs qui surprennent toujours. Et ne jamais oublier que ce qui est toléré dans un pays ne l'est pas forcément dans un autre. Un exemple: en Argentine, il m'est arrivé plusieurs fois de rentrer de boîte et de faire une after chez un quidam. C'était alors tout à fait normal que ledit quidam allume la musique à un volume élevé. Les parents ne tiquaient jamais, alors qu'ils "dormaient" juste à côté. Franchement, qui songerait à faire pareil en Suisse? Personne.
- que la moitié de l'Argentine a envie de visiter la Suisse. L'autre moitié confond la Suisse avec la Suède (Suiza/Suezia), voire avec la Russie. (cf la fille qui m'a demandé comment allait ma famille suite à la chute de la météorite. Je ne blague pas.)
- que le vieux monsieur qui habite au Vatican est el papa, pas el papo! ("Vagin" à Córdoba. Bravo la bévue...)
Et ensuite, j'ai cherché des (plus ou moins) bonnes excuses pour retourner au pays des gauchos.
Alors pourquoi faut-il que je retourne en Argentine:
- Je n'ai pas eu l'occasion de goûter la Patagonia, une bière locale en laquelle je place beaucoup d'espoirs.
- Je veux améliorer mon espagnol
- J'ai très envie de manger des chipas. Et de l'humita.
- Je n'ai pas visité Jujuy, Salta, Mendoza... (la Patagonie, tant qu'on y est à faire sa liste au père Noël...)
- J'ai envie de faire un câlin à mes amis cordobésiens et à ma famille tucumanaise
- De toute façon, il fait froid en Suisse
- Je dois aider Ale et Meli à améliorer leur français
- Je subis encore le décalage horaire
- J'avais convenu avec Rufus qu'on se retrouverait là-bas (une promesse est une promesse...)
-Les verres de Fernet sont minuscules et chers en Suisse
CQFD, n'est-ce pas?
Etant donné que je suis en Australie sans ordinateur, je ne sais pas quand je pourrai publier à nouveau. Je ferai au mieux!